Envie de tenter l’aventure des études à l’étranger…

Pour répondre à cette question sur l’intérêt des études en Espagne nous avons fait le choix de demander leur avis aux étudiants de FEEDUC qui ont fait le choix de tenter l’aventure en partant étudier en Espagne.

Voici ce qu’ils nous ont confié :

Margot, Thibault et Marion avaient renoncé définitivement à leur rêve de devenir vétérinaires. Les 2 premiers étaient en terminale ES et Marion, qui n’avait pas été admise en prépa, avait commencé une Licence de biologie. Après leurs 5 années d’études en Espagne et beaucoup de travail, Margot et Marion ont été diplômées en médecine vétérinaire en juin dernier. Elles travaillent toutes les 2 dans une des cliniques, spécialisées en médecine vétérinaire équine, parmi les plus réputées de France. Il reste encore une année d’efforts à Thibault et lui aussi pourra ressentir ce bonheur d’avoir travaillé pour atteindre son objectif de devenir vétérinaire grâce à l’accès à sa formation vétérinaire en Espagne.

En terminale S Arnaud était désespéré : ses résultats n’allaient pas lui permettre d’intégrer une école d’architecture et il n’envisageait aucun autre métier ! Lorsque la famille rencontre FEEDUC, au mois d’avril de sa classe de terminale, Arnaud ne parle pas espagnol et c’est sans grand espoir de leur côté que nous commençons les échanges. Nous leur avons proposé qu’Arnaud intègre une des meilleurs universités Européennes qui se trouve à Madrid. Celle-ci propose une filière d’enseignement de l’architecture en anglais. Après de nombreuses expériences en stages à l’International (USA, Asie), Arnaud va démarrer sa 5^ème année, épanoui et confiant sur sa future vie professionnelle d’architecte international. Il est en train de réaliser son rêve !

Maëlle est, elle, une excellente élève de terminale. Elle et sa famille ont déjà beaucoup voyagé. Elle est très autonome dans sa recherche d’orientation post-bac et fait le tour des différentes propositions des écoles de commerce les plus prestigieuses en Europe et en Amérique du Nord. À la suite de nos échanges son choix se confirme vite pour l’une des meilleures écoles de commerce d’Europe, située en Espagne et pour laquelle nous l’accompagnons dans la mise en œuvre de son admission. Après une année « magique » comme elle dit, elle est de plus en plus convaincue qu’elle a fait le bon choix et il lui tarde juste de commencer sa seconde année.

Bien plus que l’opportunité d’accès à une formation difficile à intégrer en France, c’est souvent l’approche d’enseignement et la qualité des échanges professeurs/étudiants qui sont mis en avant par les étudiants : « Le PASS ou auparavant la PACES c’est une pression énorme et parfois 1 ou 2 années de perdues malgré un travail sérieux qui permet d’être reçu/collé mais pas d’accéder au métier de ses rêves. Au bout de 2 années d’études en dentaire en Espagne, en travaillant sérieusement je passais en 3^ème année et me rapprochais déjà de la pratique sur des patients en stage dans la clinique universitaire » nous dit Raphael.

C’est aussi la cas de toutes les filières qui en France passent par des prépas (ingénieur ou commerce, journalisme etc)…l’avantage de l’Espagne c’est que vous rentrez directement dans le concret et après leurs années de lycée certains élèves en ont besoin !

Pour Inès, c’est une autre inconnue qui l’a amenée à des études de kinésithérapie en Espagne : “J’étais prise en STAPS avec une possibilité de passerelle incertaine pour intégrer une école de kiné en France dont les tarifs auraient été les mêmes que l’école de kiné que m’a proposé FEEDUC en Espagne. Depuis plusieurs années je voulais devenir kiné du sport, je n’ai pas hésité un seul instant, je me suis mise à travailler mon espagnol « à fond » et je suis partie grâce à leurs conseils étudier la kinésithérapie en Espagne. Je me plais tellement en Espagne que j’ai décidé d’y rester pour le moment. J’ai trouvé facilement du travail, j’ai eu une proposition d’embauche intéressante d’une des cliniques où j’ai fait un de mes stages et je vais suivre en parallèle un Master officiel en Kiné sportive où j’aurai comme prof des kinés de plusieurs pays. »

Les étudiants français ne regrettent généralement pas d’avoir franchi les Pyrénées : “Il faut compter deux ou trois mois d’adaptation. Au début, suivre des cours en espagnol est plus fatigant, mais dès janvier, on comprend tout et on s’exprime déjà beaucoup plus facilement !” indique Perle

Si l’expérience est vraiment enrichissante, il faut être conscient, qu’au moins au début, les moments de cafard existent… “Soyez ouverts, allez vers les autres, rencontrez des espagnols. Pour cela, les associations sportives et étudiantes au sein et à l’extérieur des universités sont un excellent moyen de s’intégrer vraiment”, conseillent Quentin et Pauline.

Cette expérience peut aussi être compliquée si l’on n’est pas vraiment motivé et ouvert à l’acceptation de la différence. L’Espagne est un pays très différent de la France, tant au niveau des démarches administratives que de l’organisation du rythme de vie.  Il y a vraiment des spécificités culturelles…et vous ne partez pas juste en ERASMUS !

« En Europe, il n’y a plus vraiment de frontières et la plupart des diplômes obtenus en Espagne permettent d’exercer ensuite en France, et même si s’expatrier demande au début un certain investissement personnel, si on est déterminé, cela se passe bien !” nous dit Jade qui exerce en tant que dentiste depuis déjà 2 ans dans la région lyonnaise.

Dans les universités espagnoles, les Français paient les mêmes frais de scolarité que les espagnols. Les frais de scolarité vont varier de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros par an sur plusieurs années. À ces prix-là, il faut envisager ce choix comme un investissement. “Finalement j’aurais aussi dû investir dans une prépa après laquelle je n’étais pas certaine d’obtenir ce que je voulais » nous dit Chloé « Je me suis dit que cela reviendrait presque au même prix que si j’avais opté pour des études en France.” Attention toutefois, car si les frais de la vie étudiante sont généralement moins élevés en Espagne qu’en France, choisir l’Espagne signifiera souvent faire une croix sur les aides sociales (Aide Personnalisée au Logement) et les bourses qui sont au mérite (Bourses d’excellence) en Espagne et donc fonction des résultats scolaires.

Cela va bien sûr dépendre du secteur d’études mais aussi de l’université choisie. Dans de nombreux secteurs (médical notamment) c’est la reconnaissance du diplôme en France qui est recherchée.

Dans d’autres secteurs (architecture, arts, business, design, digital, marketing, …), choisir de faire ses études à l’étranger – c’est aussi le cas si vous choisissez l’Espagne – vous ouvrira, si votre choix d’université est pertinent, les portes d’une carrière internationale.

Vos professeurs seront généralement des professionnels en exercice, reconnus dans leur secteur et souvent au sein de grands groupes ou d’entreprises prestigieuses.

Vous n’aurez aucun mal à trouver du travail à l’issue de votre formation et souvent cela se négociera même avant la fin de celle-ci. “Quand on a su démontrer de l’envie, en classe mais aussi en stage, il n’est pas rare qu’un professeur ou un tuteur nous propose du travail. La plupart de mes tuteurs de stage (4 stages en Amérique du Sud à son actif) ont fait la même école que moi. On se comprend. Tous m’ont proposé du travail mais pour le moment j’envisage plutôt de chercher une nouvelle expérience, peut-être en Asie. Il y a tellement d’offres qui arrivent à l’école que j’ai bon espoir de trouver rapidement quelque chose qui me convienne. » nous confie Julie depuis le campus de son école de commerce.